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La santé au féminin

Dernière mise à jour : 22 mars




Aujourd'hui, nous sommes le 9 mars 2025, lendemain de la journée Internationale des Droits de la Femme. Cette journée trouve son origine dans les manifestations des femmes du début du 20ème siècle, lorsqu'elles se retrouvaient pour réclamer une égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Cette journée a été officialisée par les Nations Unies en 1977.


50 ans après, où en sommes nous? Encore bien loin du compte...même si les choses bougent, il reste encore beaucoup de travail pour que les femmes et les hommes soient égaux en droits et en conditions de vie, de travail.


Depuis que je travaille auprès des femmes, je suis à chaque fois révoltée d'entendre "on m'a dit que c'était normal d'avoir mal pendant mes règles", "on m'a dit qu'après mon 1er accouchement ca irait mieux, mais je n'ai jamais eu d'enfant et mes douleurs sont restées aussi intenses", "après ma césarienne, mon médecin m'a dit que la rééducation ne servirait à rien mais me revoilà 3 ans après avec des fuites et problèmes de dos", "à ne pas me sentir écoutée, je commence à douter des douleurs que je ressens, est-ce que c'est bien réel ou dans ma tête comme j'ai entendu?"...


C'est grâce à tous ces témoignages, et la confiance que les femmes m'accordent au quotidien, que je me suis rendue compte qu'il fallait que notre génération fasse plus pour changer les mentalités et permette l'accès à l'information pour TOUTES. Plus une jeune femme sera informée tôt sur sa santé, le fonctionnement de son corps, plus elle pourra le comprendre et agir pour devenir ACTRICE de sa santé.


La pilule ne résout pas tout ! Cela peut être une partie du traitement, mais cela reste un pansement pour diminuer, voire faire disparaître la douleur, et la femme ne sait pas d'où viennent ses douleurs.


Est-ce que je suis plus sensibilisée aujourd'hui, et du coup plus à l'écoute, ou est-ce que les femmes osent plus facilement dire les choses? Je ne sais pas, mais coïncidence, ou pas, les dernières patientes que j'ai rencontrées au cabinet, pour leur rééducation en post partum ou pour leur suivi de grossesse, m'ont dit qu'elles souffraient d'endométriose. Leur traitement principal restait la pilule, sans avoir été guidée pour explorer d'autres alternatives thérapeutiques.


Dans les douleurs pelviennes, l'approche thérapeutique doit être pluridisciplinaire. C'est à nous, thérapeutes, de travailler main dans la main pour permettre aux jeunes filles et jeunes femmes de se sentir écoutée, en confiance, et sans jugement. Il n'y a pas de recette miracle qui marche à tous les coups. Et le plus souvent la recette du lundi, ne sera pas celle du jeudi pour palier aux douleurs et troubles ressentis.


Alors quel est notre rôle ? Vous remettre au centre de votre prise en charge, pour vous donner des outils que vous pourrez assembler en fonction de votre état de santé.


Et cela se vérifie dans la prise en charge des douleurs pelviennes, dans les suivis de grossesse, dans les parcours PMA, dans les suites d'un cancer du sein, dans les suivis de fuites urinaires, etc...


Soyez l'ACTRICE de votre santé, et osez dire les choses pour que toutes les femmes, et futures femmes de demain puissent prendre le pouvoir sur leur corps.


Amandine

 
 
 

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